"Écouter pour ressentir, écouter pour guérir"
- ste-franco
- 6 avr.
- 2 min de lecture

Chez Toctome, on croit à la puissance de l’écoute. Pas seulement celle des soignants, des proches ou de soi-même.
Mais aussi celle des chansons. Celles qui parlent juste, qui disent ce qu’on ne sait pas toujours formuler, mais qu’on ressent profondément.
🎙️ Aujourd’hui, on voulait partager Jacques Brel.
Pas les grands classiques. Mais deux chansons moins connues, bouleversantes. Deux textes qui résonnent particulièrement quand on traverse des moments difficiles.
✨ "Orly"
Un chef-d’œuvre de délicatesse, un adieu suspendu dans une salle d’aéroport.
Parce qu’elle peut faire résonner ce que les mots seuls ne suffisent pas à dire.
Parce qu’elle peut transmettre l’émotion brute, la tendresse, l’écho d’une époque .
Deux textes parmi les plus puissants qu’il ait écrits.
À écouter à voix haute, à murmurer, à ressentir.
"Et puis il disparaît, bouffé par l'escalier
Et elle, elle reste là Cœur en croix, bouche ouverte, sans un cri, sans un mot, Elle connaît sa mort,
Ça y est elle a mille ans "
💔 La quête de Brel, c’est celle de la sincérité absolue.
Toute sa vie, il a cherché à fuir les masques, les faux-semblants, la médiocrité.
Il a chanté l’amour, l’échec, la peur, le courage – sans fard.
Sa musique, c’est un combat pour vivre plus fort, aimer plus grand, ressentir sans tricher.
Et dans cette quête là, beaucoup de personnes touchées par des troubles se reconnaissent :
le besoin de vérité, le rejet des apparences, la lutte intérieure pour rester debout.
"Rêver un impossible rêve
Porter le chagrin des départs
Brûler d'une possible fièvre
Partir où personne ne part..."
C’est cru, c’est fragile, c’est humain. Et c’est pour ça que ça touche autant.
Parce que parfois, entendre Brel dire ce qu’on n’ose pas formuler, ça aide. Ça soulage. Ça relie.
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