TOCs, liens humains & douce solitude
- ste-franco
- il y a 19 heures
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Il y a des jours où les pensées prennent trop de place .Des rituels qu'on ne contrôle pas vraiment. Des gestes qu’on répète, pas parce qu’on le veut… mais parce qu’on ne peut pas faire autrement.
C’est ça, vivre avec des TOC. Ce n’est pas “être maniaque” ou “aimer quand c’est bien rangé”. C’est une tempête silencieuse, souvent invisible. Et dans cette tempête, l’interaction sociale devient parfois un naufrage.
🙃 Sourire quand on doute.
🙏 Se concentrer sur une conversation pendant que son esprit répète en boucle “et si, et si, et si…”
😔 Ressortir vidé d’un moment censé être léger.
Alors, parfois, on choisit la solitude. Pas par rejet du monde. Mais parce qu’elle est douce, la solitude. Elle ne juge pas. Elle laisse la place au calme, au contrôle, à la respiration.
Mais ce choix-là n’est pas toujours compris. “Tu t’éloignes”, “tu ne viens jamais”, “t’as changé”. Non. Je me préserve. Je me soigne. Je me reconnecte.
Ce n’est pas un caprice. Ce n’est pas de l’égoïsme. C’est un acte de survie.
Et pourtant, ce n’est pas une fatalité.
Avec du soin, du soutien, de la patience. Avec des regards qui ne blessent pas. Des silences qui n’écrasent pas. Des mains tendues, pas forcées.
À ceux qui vivent ça : vous n’êtes pas seuls. À ceux qui aiment quelqu’un comme ça : votre présence douce peut tout changer.
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